Un homme nous raconte son désir d’avoir un animal lorsqu’il était enfant. Il projette en direct des images sur un tableau accroché au mur. Il s'amuse à les effacer, à dessiner par dessus. Et il chante des chansons poétiques ou drôles.
A l'époque, il est petit et s’imagine déjà en train de s’occuper de son compagnon. Malheureusement ses parents ne sont pas d’accord. Alors, il multiplie les signes d'envie et ses parents finissent par accepter, un peu par lassitude. Le père se laisse même aller à dire :
« D’accord, tu auras l’animal que tu veux ».
Dès lors, l’enfant réfléchit à son futur animal. Il lui en faut un qui ne soit pas banal…
Un lion, ça c’est bien ! Ou alors...

Autour du thème de l’animal de compagnie, une fantaisie musicale tonique et émouvante.

Récit écrit et joué par Gille Crépin

Affiche Makaleï

 

 

Le cochon c’est non (extrait de la chanson)

Alors je suis allé voir mon papa
Je lui ai dit que j’avais trouvé
L’animal qui me fait rêver
C’est un cochon que je voudrais

Non, non, non, tu n’auras pas de cochon
Ça devient très gros et ça ne sent pas bon
N’insiste pas ou je me fâche pour de bon
Je te le dis pour le cochon, c’est non.
(En plus, ça va salir le tapis…)

Et pourtant, un cochon c’est si mignon,
Avec ses oreilles roses et sa queue en tire-bouchon
Je promets que je m’en occuperai de toute façon
Et pour le tapis, je lui mettrais des p’tits chaussons

Non, non, non, tu n’auras pas de cochon
Ça devient très gros et ça ne sent pas bon.
C’est n’importe quoi, pourquoi pas un dragon
Je te le dis pour le cochon, c’est non...